Le 14.02. il y a eu des nouvelles dans le cas de Mouhamed Lamine Dramé, après que le jeune a été tué par la police le 08.08.22.
La publication des résultats des investigations a été reportée à plusieurs reprises et est désormais disponible aujourd’hui, au lieu de fin octobre comme annoncé.
L’accusation est la suivante
La mort de Mouhamed est un homicide, commandé par le chef de l‘opération, accompagné par coups et blessures. Selon la presse, à part le tireur, accusé d‘homicide, le chef de l‘opération sera accusé à cause de l‘incitation à la violence physique. En plus trois autres policier.e.s sont accusés de la violence physique avec des coups et blessures.
Nous considerons ceci un succes dans la réflexion critique de la violence policière létale.
„Les accusations ne sont que la conséquence logique depuis les faits connus dans le cas de Mouhamed. Nous sommes convaincus que ceci est aussi une acquisition sociétaire après la pression publique qu’on a pu monter dans ces mois derniers.“ dit Sarah Claßmann, attaché de presse du groupe de solidarité.
Les resulats des investigations coïncident avec les evaluations des criminologues concernant ce cas. Comme c‘était déjà demontré dans les études de Tobias Singelnstein, des poursuites judicaires concernant des policier.e.s sont très rares. C‘est la raison pour laquelle nous approuvons les resultats du procureur Dombert, qui s‘est positionné d’une façon critique déjà au début des investigations.
Néaumoins on veut critiquer le fait que les resultats des investigations ont été retardé plusieurs fois et sont publiés aujourd‘hui, plus que trois mois plus tard qu‘annoncé à l’origine. Ceci a été très dur, surtout pour la famille de Mouhamed. Malgré le succès de ces investigations, qui ont été exigées entre autres par une pression massive de l’opinion publique, nous continuons à critiquer le fait que les services de police enquêtent les uns sur les autres. On ne peut pas considérer ceci comme des investigations indépendantes ou objectives. C‘est pour cela que nous revendiquons des institutions indépendantes pour des enquêtes contre la police.
A part ceci on veut souligner le fait que l‘evaluation officielle de la mort de Mouhamed en tant qu’homicide est un grand pas vers une perception critique de la violence policière létale. Jusqu‘a ce point ceci a été presque impossible car elle crée une énorme fissure dans la confiance de la population envers la police. C‘est ainsi que cela devient une base pour une reforme des concepts d’intervention et rend un point de vue critique vers la police accessible.
Selon nous le ministre d‘intérieur Herbert Reul doit être mis dans le focus.
Le jour après la mort de Mouhamed, Herbert Reul s‘est placé au front de la police pour la protéger. Il affirmait qu‘on „s‘est caché dans un coin pendant que quelqu‘un les attaquait avec un couteau“. Ce narrativ a été falsifié tellement vite que le ministre n‘avait que l‘option de se cacher derrière l‘affirmation qu‘il ne racontait que l‘histoire qui lui avait été raconté par la police.
Cette forme de loyalité non-reflecté entre la politique et la police est exemplaire pour les problèmes qui se tirent à travers ces institutions.
Pour nous, il est de la responsabilité de la politique d’évaluer chaque situation de manière objective et d’établir une distinction claire entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.
C‘est une tâche apparemment trop grande pour le ministre. Ces affirmations ont dessiné une image publique de l‘incident et de Mouhamed, selon lequel le jeune soit un jeune agressif et dangereux qui attaque la police. Ça a été une lutte pour la famille et les supporters de Mouhamed que de déconstruire cette image.
Les consequences politiques et émotionales que ces affirmations ont eues ne semblent pas être présents pour le ministre. Le ministre soutient ici des stereotypes racistes qui marquent la perception des jeunes migrants et réfugiés en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Une excuse ou reflection n‘a pas eu lieu jusque‘à ce moment.
„On va suivre de près le déroulement du procès et continuer à essayer d’intégrer les souhaits de la famille de Mouhamed dans chacune des étapes.“ dit Sarah Claßmann, attaché de presse du groupe de solidarité. Nous allons continuer à travailler pour des conséquences et justice pour Mouhamed et nous espérons que cette accusation exemplaire obligera les auteurs d’autres cas de violences policières létales à répondre de leurs actes.
No justice, no peace – Pas de justice, pas de paix